Ce que dit WIKIPEDIA de THICH NHAT HANH :
Il est l’un des maîtres bouddhistes les plus connus en Occident après le dalaï-lama…

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Pour aller à l’essentiel :

Le maître zen Thich Nhat Hanh, décédé en janvier 2021, était un leader spirituel mondial, un poète et un militant pour la paix, vénéré dans le monde entier pour ses enseignements puissants et ses nombreux ouvrages (il a écrit plus de 100 livres) sur la pleine conscience, la paix et la préservation de la Terre et de notre environnement. Son principal enseignement est que, grâce à la pleine conscience, nous pouvons apprendre à vivre heureux dans le moment présent – la seule façon de développer véritablement la paix, à la fois en soi et dans le monde.

Appelé « Thay » par ses étudiants, ce qui signifie “enseignant”/”maître” en vietnamien, il était un moine doux et humble aimé de tous  – l’homme que le révérend Martin Luther King Jr a appelé « un apôtre de la paix et de la non-violence ».

Le moyen le plus simple et le plus agréable de faire la connaissance de cet homme extraordinaire est de visionner le petit film (sous-titré en FR) “Un nuage ne meurt jamais – A Cloud Never Dies”, ci-après, dans lequel sa vie est racontée de manière vivante par l’acteur Peter Coyote.

C’est le premier film biographique autorisé sur la vie du maître zen Thich Nhat Hanh. Il se base sur des archives vidéo et des photographiques originales.

Ce film, sous-titré en FR, a été commandé par la Communauté du Bouddhisme Engagé du Village des Pruniers et créé par les historiens monastiques et les membres de la communauté de Thich Nhat Hanh, avec Max Pugh et Marc J.Francis, ceux-là même qui ont produit le long métrage documentaire “Voyage en Pleine Conscience“.

Tout au long de la projection à partir de YouTube, vous disposerez de plusieurs options pour les sous-titres en langue non anglaise (dont le Français).


L’oeuvre de Thich Nhat Hanh
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Le lecteur en quête d’érudition trouvera une biographie détaillée de Thich Nhất Hạnh sur WIKIPEDIA en cliquant ICI

Pour les plus pressés, nous résumons très succinctement sa vie et son oeuvre dans les quelques lignes ci-après, que nous conseillons de lire après le visionnement du film biographique :

L’ordre mondial qu’a établi Thich Nhất Hạnh en 1966 (à Saïgon) pour accomplir son œuvre est appelé « Ordre de l’Inter-Être » (« Thiep Hien »  en vietnamien). 

Thich Nhất Hạnh est en fait le 41ème moine de la lignée ininterrompue qui a succédé à Lin-Chi (parfois écrit Lin Tsi ou Linji), lequel avait lui-même, au IXème siècle de notre ère, introduit au Vietnam le « Chan » (mot chinois désignant le Zen) qu’il avait amené de Chine.

Rappelons aussi que le « Zen » est lui-même une émanation du Mahayana (le Grand Véhicule), qui est (et restera), à partir du Vème siècle de notre ère,  l’un des trois « véhicules » de transmission du Bouddhisme dans le Monde ; et que c’est le moine indien Bodhidharma ayant vécu aux V-VIème siècle de notre ère, qui, en tant que 28ème détenteur chronologique dans la lignée de MahaKasyapa (disciple direct et contemporain du Bouddha au Vème siècle AVANT notre ère)  a fait connaître le Mahayana et le Zen en Chine.

L’Ordre de l’Inter-Être (OIE) comporte quant à lui deux branches : une branche laïque et une branche monastique.

La branche monastique compte plus de 750 moines et moniales pleinement ordonné(e)s, rattaché(e)s à 9 monastères situés en Amérique, en Europe et en Asie. En Europe, c’est surtout de Dordogne (France) que le maître zen Thich Nhất Hạnh, décédé depuis 2021 à l’âge de 95 ans, a, avec les moines et les membres enseignants de l’Inter-être,  transmis ses enseignements à ses étudiants pendant plus de 40 ans.  C’est en effet dans cette région de France qu’il a implanté, en 1982, le premier monastère européen du « Village des Pruniers ».  C’est le plus grand monastère bouddhiste d’Europe et d’Amérique, avec ses 200+ moines et moniales et ses 10 000+ visiteurs chaque année.

Dans notre tradition, à côté des monastères et des instituts, il existe aussi, de par le Monde, plus d’un millier de sanghas locales qui réunissent régulièrement,  dans des villes et des villages , les membres et facilitateurs laïques de la Communauté, pour des soirées, des journées ou des week-ends de pratique de la pleine conscience. C’est la branche laïque de l’OIE.

Le rôle des sanghas locales est d’offrir à ses membres un espace de pratique commun et convivial visant à développer et à appliquer la Pleine Conscience à tous les niveaux de la vie quotidienne.  Y sont également dispensés les enseignements zen (Mahayana) du « Bouddhisme engagé » cher à Thich Nhat Hanh.  Comprenez ici par “engagé” : “engagé POUR LA PAIX en soi, autour de soi et dans le Monde”.

Les enseignements de Thich Nhất Hạnh ont ceci de particulier, c’est que, tout en puisant leur sagesse dans les traditions les plus anciennes, ils ont été adaptés à notre culture et à nos modes de vie occidentaux; ils sont de plus régulièrement remis au goût du jour pour constamment intégrer nos préoccupations civilisationnelles, environnementales et sociétales (Internet et réseaux sociaux, dérèglement climatique, pollutions en tous genres, dérives consuméristes, perte de repères et de valeurs morales, conflits armés,  injustices sociales, racisme, sexisme ou spécisme, homophobie, …), Thich Nhất Hạnh nous offre donc des outils modernes et concrets, directement applicables dans notre vie de tous les jours, en pleine prise avec les événements auxquels nous pouvons être confrontés chaque jour.